Administratrice de sociétés - Consultante en projets de communication institutionnelle

Souhaitons-nous du PLUS ou du MIEUX pour l’après COVID-19 ?

« Rien ne donne plus de sens que de changer de sens »
Michel Serres

… OU COMMENT ABORDER LE PROCESSUS DE RESILIENCE EN QUELQUES ETAPES CONCRETES !

Qui, d’entre nous, aurait cru un devin nous annonçant en janvier dernier
l’enchaînement d’événements qui nous a conduit à la situation exceptionnelle, anxiogène, hors norme et sans précédent que nous vivons aujourd’hui ?

Qui aurait pu prédire que notre monde s’arrêterait à cause d’un virus de taille si minuscule qu’il a pu se faufiler dans les moindres failles de nos organismes et de nos systèmes de santé, laissant derrière lui de très nombreuses victimes,

atteintes dans leur santé comme dans leur équilibre de vie ?

Il a mis à l’arrêt

Le Nord comme le Sud

Pays riches comme Pays pauvres

Classes aisées autant que laborieuses et précarisées

La Droite et la Gauche

Grands capitaines d’industrie comme petits artisans et commerçants

Juniors et Seniors

La grande majorité des écoliers et étudiants de ce monde

Voyageurs, explorateurs et nomades de tout poil

Ce qui a permis

A notre planète Terre d’enfin souffler un peu,

A notre écosystème de commencer à se restaurer,

Et à nous, simples humains, de prendre du recul

Sur la manière dont nous vivons, consommons, nous déplaçons

et polluons, gaspillons, dégradons sans penser au lendemain …

Pour recadrer nos priorités, redéfinir nos valeurs,

Nous respecter mieux, en respectant de façon enfin « humaine » notre écosystème nourricier

Le seul véritable enjeu se résumant à  ceci :

Souhaitons-nous du PLUS ou du MIEUX  pour l’après COVID-19 ?

Il tient à chacun de nous, individuellement et collectivement,
d’aligner cœur et tête, être et avoir, pensée et action

Pour mettre en cohérence croyances, valeurs et projets avec un élan généreux et un engagement responsable, pour soi et pour les autres

Pour tout simplement remettre l’humain au centre de sa Vie, de la Vie et du Vivant !

Le seul levain dans la pâte, pour que cela advienne, a été formulé par Elie Wiesel quand il écrivit :

« Ce qui compte, c’est de se savoir liés, peut-être, par la même histoire. »

CETTE DEMARCHE N’EST AUTRE QUE LA RESILIENCE !

La facture globale de la crise sanitaire que nous traversons a de quoi donner le vertige … il faudra sans doute des mois et des années, dans l’après COVID-19, pour en avoir une idée précise, tant les domaines impactés sont innombrables.

Dettes étatiques, difficultés financières et faillites en cascade, maladies psychosomatiques et mentales, cas d’abus et de maltraitance sont quelques-unes des pointes d’un iceberg multiforme et gigantesque qui nourrira en son sein troubles sociaux et remise en cause de systèmes politiques à bout de souffle.

Je suis personnellement très préoccupée par la survie d’innombrables Fondations, Associations et ONG dédiées à de belles et nécessaires causes … QUID de leur financement, à partir du moment où entreprises, donateurs institutionnels et privés, jusque-là fidèles et fiables, n’auront tout simplement plus de « poche » pour la philanthropie,
attachés qu’ils seront tout d’abord à leur survie ?

Demeurant cependant une incorrigible optimiste en la capacité de l’homme à faire jaillir du bon, du bien et du beau, de la pire détresse, je veux croire qu’une nouvelle conscience, plus éthique et philanthrope, se fera jour. C’est à chacun de nous de porter une part de responsabilité pour qu’elle advienne et s’enracine !

Depuis quelques mois, nous nous sommes sentis solidaires les uns des autres, nous avons fait mieux avec moins dans les petits gestes que nous a imposés le confinement. Il y a eu d’innombrables petits miracles de bienveillance !

Il nous faudra continuer sur cette lancée, dans le « less is more » comme choix conscient et vertueux de consommer moins et dépenser différemment, afin de toujours garder une poche solidaire dans une démarche de give-back … l’argent reste certes l’eau du moulin, mais il y a tant d’autres manières de donner de soi !

Aujourd’hui plus que jamais, nous ne pouvons que donner 1000 fois raison

à Michel Serres quand il nous dit

« Rien ne donne plus de sens que de changer de sens »
cervin

Toujours difficile de parler de soi … mais c’est un passage obligé pour mettre belles causes et nobles projets en valeur !

C’est ici la mission de la Fondation Antenna, qui depuis 30 ans se mobilise pour les besoins essentiels des plus précarisés de cette terre, à laquelle je tiens à rendre hommage. Plus d’infos sur le Partenariat Antenna – Béjart Ballet Lausanne (et en particulier sur le spectacle de la IX Symphonie prévu en juin 2020, et reporté en juin 2021) dans ma Newsletter de Décembre 2019.

Cet article vient de paraître dans le Elle (version online).

https://ellesuisse.ch/dominique-brustlein-bobst/

Je remercie mon amie Romaine Jean pour toute sa délicatesse …

La version papier avec l’encart suisse paraîtra courant mai (la presse écrite traverse elle aussi une grosse crise à cause du manque d’annonceurs tant que dure le confinement).

Mon ami Philippe Ungar, écrivain et journaliste français, archiviste sonore … et philosophe, vivant à New York, a créé il y a trois ans SOUNDS LIKE PORTRAITS. philippeungar.com

Ce podcast hebdomadaire est consacré à la créativité dans de nombreux domaines.

L’interview qu’il a réalisée en novembre dernier, avec une belle et profonde écoute, m’a permis de m’exprimer sur mes « ressorts intérieurs créatifs ». Elle m’est un cadeau !

Ce Podcast est aussi disponible sur French Morning, la newsletter francophone n°1 aux USA et au Canada :

https://frenchmorning.com/dominique-brustlein-bobst-aider-les-autres-cest-recevoir-davantage/

Dominique Brustlein-Bobst, “aider les autres c’est recevoir davantage”

Domenique1

Toute ma vie j’ai toujours cherché à me mettre à la place de l’autre, celui qui n’avait pas eu la même chance au début” confie Dominique Brustlein-Bobst à Philippe Ungar pour ce nouvel épisode de Sounds Like Portraits. Administratrice de sociétés, consultante et philanthrope, Dominique Brustlein-Bobst et sa famille sont frappées de plein fouet par l’affaire Madoff, en décembre 2008. Sa situation financière familiale est mise en péril, mais pour autant, elle n’a pas baissé les bras. Au contraire, elle a depuis démultiplié son énergie, sa créativité et son intérêt pour les autres. “Cela a été pour moi l’occasion de tendre la main, de m’adresser à mes amis et de chercher en moi comment rebondir” explique-t-elle. Son engagement philanthropique a donné du sens à sa vie.

Cet entretien est l’occasion pour Dominique Brustlein-Bobst de revenir sur le développement de sa créativité et de son empathie pour les autres. Les épreuves de la vie sont à l’origine de ce qu’elle est aujourd’hui, mais “l’influence des êtres que l’on croise est déterminante. Ce que l’on reçoit en retour est incomparablement plus important que ce que l’on est capable de donner”. Citant l’écrivain Matthieu Ricard, elle explique que “le stress empathique que l’on ressent quand on est sensible à la souffrance du monde et des autres, peut être si étouffant que le seul moyen de le transformer en quelque chose de positif et vertueux est la démarche vers l’autre”.

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